Cherchons les bijoutiers

par | Juil 17, 2024 | Inspirations

Et voici l’histoire de l’enfant qui se pensait inutile :

C’est l’histoire d’un enfant, qui un jour alla trouver son professeur. « Professeur, je viens vous voir car j’ai un problème et je ne sais pas comment le résoudre. On me dit que je ne sers à rien, que je ne fais rien de bien, que je suis bête et idiot. Comment faire pour devenir meilleur ?

Qu’est-ce que je dois changer pour qu’on m’apprécie ? »

Le professeur, le nez dans ses livres lui répond : « Je suis vraiment désolé mon garçon, pour l’instant je dois résoudre mon propre problème. Ensuite, peut-être… ». Marquant une pause, il reprit : « Si tu m’aides à résoudre mon problème rapidement, je pourrais ensuite peut-être t’aider à résoudre le tien ».

« Bien sûr professeur », dit le garçon. Mais il se sentit aussitôt dévalorisé.

Le professeur ôta un anneau de son petit doigt et lui dit : « Va vite sur le marché. Tu devras vendre cet anneau pour moi, car je dois rembourser une dette. Evidemment tu devras en obtenir le maximum. Ne le vends surtout pas en dessous d’une pièce d’or. Va et reviens avec cette somme le plus tôt possible ».

Le garçon prit l’anneau et il partit. Quand il arriva sur le marché, il commença à le proposer aux marchands. Ils paraissaient très intéressés et ils attendaient de savoir combien le jeune garçon en demandait. Dès qu’il parlait d’une pièce d’or, certains éclataient de rire, d’autres partaient sans même le regarder.

Seul un vieillard fut assez aimable pour lui expliquer qu’une pièce d’or avait beaucoup trop de valeur pour acheter une bague. Voulant aider le jeune garçon, on lui proposa une pièce de bronze, puis une pièce d’argent.

Mais le garçon suivait les instructions de son professeur de ne rien accepter en dessous d’une pièce d’or, et déclina toutes les offres.

Après avoir proposé le bijou à tous les passants du marché, et abattu par son échec cuisant, il remonta sur son vélo et rentra. Le garçon aurait voulu avoir une pièce d’or pour pouvoir acheter lui-même cet anneau, libérant ainsi son professeur afin qu’il puisse lui venir en aide à son tour avec ses conseils.

Il arriva devant son professeur et lui dit : « Professeur je suis désolé mais je n’ai pas réussi à obtenir ce que vous m’aviez demandé. J’aurais pu récupérer deux ou trois pièces d’argent, mais je crois que l’on ne peut pas tromper quelqu’un sur la valeur de cette bague ».

« C’est très important ce que tu me dis là mon garçon », rétorqua le professeur en souriant. « Tout d’abord nous devons connaître la vraie valeur de cet anneau.

Repars avec ton vélo et va chez le bijoutier.

Qui mieux que lui connaîtra sa vraie valeur. Mais peu importe ce qu’il t’en offrira, ne le vends surtout pas et reviens ici avec mon anneau ».

Le garçon alla trouver le bijoutier et lui tendit l’anneau pour qu’il l’examine.

Le bijoutier le scruta à la loupe, le pesa et lui dit : « Dis à ton professeur que s’il veut le vendre, aujourd’hui je ne peux lui donner que 58 pièces d’or ».

« 58 pièces d’or !! » S’exclama le jeune garçon. « Oui -répondit le bijoutier, et je crois que dans quelque temps je pourrai lui en offrir 70. Mais si la vente est urgente ce ne sera que 58 ».

Le garçon courut tout excité chez le professeur pour lui raconter ce qu’il s’était passé. « Assieds-toi », dit le professeur, et après avoir écouté l’enfant, il lui dit :

« Tu es comme cet anneau d’or, un joyau de grande valeur et unique. Seulement, sa valeur ne peut être reconnue que par un spécialiste.

Tu pensais vraiment que n’importe qui pouvait découvrir sa vraie valeur ? ». Tout en parlant, il remit son anneau à son doigt.

« Nous sommes tous comme ce bijou, d’une très grande valeur et unique. Et nous allons sur tous les marchés de la vie en espérant que des personnes inexpérimentées reconnaissent notre valeur ».

Conclusion :

« Nous aussi, comme cet enfant, nous cherchons à savoir, par tous les moyens, ce que nous valons. Mais nous nous y prenons souvent mal, et parfois peut-être aussi le demandons-nous aux mauvaises personnes.

Dieu met sur votre route des gens qui ont la… ‘‘loupe’’ et qui sauront apprécier nos qualités. C’est pourquoi, ne demandez pas à n’importe qui d’établir votre valeur ; ne demandez pas à n’importe qui de vous donner un prix. Mais sachez bien choisir vos amis ; sachez, vous entourer de ‘‘spécialistes’’.

Je voudrais terminer, maintenant, en m’adressant aux adultes, tout particulièrement à ceux et celles ici présents qui, peut-être récemment ou dans le passé, ont vécu un échec sérieux et peut-être encore difficile à surmonter.

J’ai envie de vous dire que ce n’est pas parce qu’un jour quelqu’un a arrêté de vous aimer, de croire en vous que vous êtes moins aimable ; ce n’est pas parce que vous n’existez plus pour quelqu’un que, désormais, vous n’avez plus le droit d’exister pour personne. Comment voulez-vous, en effet, apprendre aux autres à vous aimer et à vous apprécier, pour votre juste valeur, si vous êtes le premier à vous en vouloir tout le temps, si vous êtes le premier à vous auto saboter. Arrêtons alors, s’il vous plait, de nous mettre en « solde » et cherchons les Bijoutiers ! »

Cette histoire qui m’a touchée, je l’ai entendu lors d’une cérémonie religieuse, une confirmation. J’ai échangé avec le prêtre qui l’a écrite, la voici, pour vous dans son intégralité.

Très bel été à vous tous

Amicalement vôtre.

L’équipe de Good Coaching

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